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Une première titularisation marquante face à l’Ukraine
Le 30 mars 2025 restera gravé dans la mémoire de Nicolas Raskin. Titularisé pour la première fois avec les Diables Rouges lors du match retour contre l’Ukraine (« un match périlleux » comme il le qualifie), le médian des Rangers a convaincu tout son monde. Positionné en numéro six, il a impressionné par son intensité, sa qualité de relance et son agressivité dans le pressing.
« Je ne peux pas dire que je ne m’y attendais pas », confie-t-il. « Avec les performances récentes et notre parcours en Europa League, j’y croyais sincèrement. J’ai même regardé la conférence de presse de Rudi Garcia en espérant entendre mon nom. »
Un carton jaune rapide, mais une gestion maîtrisée
Dès la 4e minute, il écope d’un avertissement. « Je me suis dit : ‘Oula, il va falloir faire attention’. J’aurais aimé un peu plus de clémence. Mais bon, je ne me facilite jamais la vie (rires). »
Malgré cette pression, il est monté en puissance. « Aux Rangers, on apprend à être rigoureux. On ne peut pas se permettre de laisser les autres à dix. Cette exigence m’a servi. »
« Défendre vers l’avant, c’est ma marque de fabrique »
Son style de jeu, fait de projections et de récupérations hautes, a plu au staff de Rudi Garcia. « Si je peux apporter cette énergie à l’équipe nationale, c’est un honneur. Je veux m’exprimer avec mes qualités », affirme-t-il.
La concurrence est rude : Tielemans, De Bruyne, Onana, Vermeeren, Lavia, Mangala… Mais Raskin reste ambitieux. « La Coupe du monde 2026, j’y pense depuis longtemps. C’est un objectif personnel. C’est à moi de faire ce qu’il faut pour m’imposer. »
« J’ai toujours cru que mon moment viendrait. Maintenant il est là, à moi d’en faire quelque chose. » – Nicolas Raskin
Un avenir encore ouvert, la Premier League en ligne de mire ?
Arrivé aux Rangers il y a deux ans et demi, Raskin a beaucoup progressé. Son choix d’évoluer en Écosse, souvent critiqué, s’est révélé judicieux. Il pourrait bientôt intéresser des clubs de Premier League.
« Tu veux toujours viser plus haut, mais il faut jouer. Si c’est pour rejoindre un grand club et cirer le banc, ça n’a aucun sens. Il faut trouver le bon équilibre », explique-t-il avec maturité.
En tout cas, sa prestation contre l’Ukraine n’est pas passée inaperçue. Nicolas Raskin a peut-être gagné bien plus qu’un simple match : une place durable chez les Diables ?
Source
Article inspiré d’une interview de Nicolas Raskin par la RTBF.
